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Le pionnier de la traite robotisée utilise un robot de 23 ans d’âge [Lely]

En 1992, Lely introduisait le robot de traite, une innovation qui allait bouleverser le marché. L’année dernière, on a fêté les 25 ans d’introduction du robot de traite, un anniversaire à marquer d’une pierre blanche. L’occasion pour nous de nous intéresser au plus ancien robot de traite en fonctionnement. Nous l’avons trouvé chez Luc van den Bulck, producteur laitier à Herenthout en Campine anversoise. Un Lely Astronaut y est en activité depuis 1995. Si la traite automatisée fait aujourd’hui partie des mœurs, il en était tout autrement il y a 23 ans.

 

Luc le concède volontiers. D’emblée, le potentiel du robot de traite l’avait séduit. Pour lui, Lely était un partenaire fiable et en avance sur son temps. Une série d’engagements, notamment celui d’un service endéans les 2 heures, firent pencher la balance en faveur du robot de traite. «Bon nombre de mes collègues et voisins se montraient peu convaincus de mon choix. Mais depuis, les opinions ont bien changé», sourit Luc. Depuis de nombreuses années, le service technique est assuré par le Lely Center local en Flandre. Luc se montre très satisfait de cette transition. A ses yeux, son robot et Lely ont répondu à ses attentes.

Un flux de données concernant la vache

Après toutes ces années, l’éleveur et les vaches se sont bien entendu accoutumés à la traite automatique. La traite n’est plus liée à des heures précises, ce que notre éleveur considère comme un des atouts majeurs du procédé. Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne faille plus observer et surveiller les vaches. Trois fois par jour, Luc fait sa tournée à travers l’étable pour voir régulièrement ses vaches. Grâce aux flux de données que le robot lui fournit au sujet de ses vaches, Luc en apprend beaucoup plus sur son troupeau. Cela lui permet d’évaluer ses vaches individuellement et de faire des choix judicieux. C’est ainsi qu’il a pu accorder plus d’importance à la mamelle et aux trayons dans son approche de l’élevage. «Le robot me permet d’optimaliser mon exploitation en effectuant au mieux les différentes tâches», observe Luc. Chez la vache laitière, tout est lié: production, santé, durabilité, alimentation. Tous ces aspects doivent être surveillés. Et il y a une règle d’or: le travail pour les vaches doit toujours être prioritaire. Le fait que le robot trait actuellement 81 vaches, pour une production journalière de près de 2.400 litres, confirme cette règle.

Mais la traite robotisée a changé d’autres choses dans l’exploitation. En 1995, lorsque Luc opta pour le robot de traite, sa décision fut solitaire. Depuis, il a épousé Nancy et le couple a eu trois filles, Steffi, Yasmine et Lincy. Cela assure-t-il pour autant la reprise de l’exploitation? Luc ne le sait pas et il ajoute en souriant: «Cela ne me préoccupe pas encore, car je dois et je veux encore travailler de longues années.»

 

Source: Lely Benelux  

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