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L’histoire de Ruben Rommel à Staden

Né en 1991, Ruben Rommel exploite une ferme laitière avec ses parents à Staden (Flandre-Occidentale). Cette exploitation grandit progressivement et de façon diversifiée, comme aime le dire Ruben. Outre la production laitière, la famille pratique d’autres spéculations : les porcs à l’engrais, les grandes cultures et les légumes. «Nous ne savons pas encore avec certitude quelle voie nous prendrons à l’avenir. Mais en attendant notre choix définitif, j’ai tenu à optimaliser l’activité de mon élevage laitier, ce que j’ai fait en choisissant la numérisation grâce au logiciel AfiFarm de Fullwood Packo. Le résultat: J’ai dû commander un nouveau tank à lait, l’actuel étant devenu trop petit», entame Ruben avec un large sourire.

Evoluer sereinement

Lorsqu’on s’intéresse à l’évolution de cette exploitation agricole, on est frappé par le fait que Ruben prend ses décisions de façon réfléchie et avec tout le recul critique nécessaire. «Jusqu’en 2006, nous disposions d’une ancienne étable entravée, qui a été remplacée par une nouvelle étable et une salle de traite en épi 2×8. D’emblée, nous avons choisi d’utiliser le programme de management Crystal, que nous utilisions au départ uniquement pour l’identification des vaches.  Parce que nous souhaitions faire évoluer régulièrement notre ferme, il nous paraissait important d’être à la pointe en matière digitale. Comme notre exploitation évoluait systématiquement, les avantages d’un bon logiciel de management s’imposaient naturellement. Ce choix s’est traduit directement par une simplification importante du travail.»

Pour autant, Ruben n’était pas un chaud partisan du podomètre. «Je préférais initialement l’option des colliers équipés de capteurs, car l’idée de devoir attacher et détacher le podomètre m’inquiétait quelque peu. Mais étant donné que je souhaitais pouvoir piloter l’ensemble du management à partir d’un seul système et que les colliers n’étaient pas connectés à la salle de traite à ce moment-là, j’ai finalement opté pour les podomètres.

Que pense-t-il de ce choix avec l’expérience ? «Pour moi, la question des colliers est définitivement réglée. Je suis très satisfait des podomètres qui sont simples à attacher et à enlever, d’autant plus qu’ils ne gênent pas les animaux. Un seul petit défaut: il faut à chaque fois une nouvelle attache par vache. Mais les colliers aussi finissent par s’user. Le podomètre offre beaucoup plus d’avantages.»

 

Rénover intelligemment

En 2018, le temps était venu de remplacer l’étable qui datait d’une douzaine d’années. «C’était une décision difficile à prendre parce que nous ne savions pas encore vraiment dans quelle direction aller. Il ne pouvait donc pas être question d’investissements lourds, mais plutôt de laisser toutes les options ouvertes, tout en continuant à évoluer. Et c’est précisément ce que permettait le nouveau programme AfiFarm. Si, à terme, nous devions envisager de construire une nouvelle étable, nous pourrions le faire. De même, nous pourrions faire la transition vers la traite robotisée. Et nous sommes beaucoup plus performants et pouvons suivre plus efficacement la santé animale, la qualité du lait et les résultats de la production. Un exemple: si lors de la traite une vache donne sensiblement moins de lait que ce qui était escompté ou s’il y a un problème de conductivité du lait – ce qui peut être un signe de mammite -, une lampe s’allume au poste de traite, ce qui enclenche un ‘rapport de santé’. Dans ce cas, je peux contrôler la vache, analyser les tendances via le système, examiner le pis et prévoir le suivi nécessaire. Bref, ce système est d’une aide particulièrement précieuse.

 

De même, je fais aveuglément confiance à la détection des chaleurs que permet le logiciel AfiFarm. Je ne dois même plus faire de seconde vérification. Ce programme permet de repérer beaucoup mieux quelle vache est en chaleur et laquelle ne l’est pas encore. Et grâce à des rapports spécifiques, d’éventuelles notifications erronées,  – par exemple lorsque les vaches déménagent vers une nouvelle prairie – sont automatiquement retirées.» Ruben Rommel utilise également la détection des chaleurs pour le jeune bétail. «Autrefois j’étais toujours dans l’incertitude de savoir si j’avais inséminé au bon moment. Aujourd’hui, ce programme m’indique exactement quel est le moment idéal d’insémination, ce qui est très rassurant. Par ailleurs, le programme permet de suivre les gestations et de stocker les historiques et les remarques. Autrement dit, par après, je peux aller vérifier comment se sont déroulées les gestations précédentes ou mettre ces informations à la disposition du vétérinaire.»

 

Le voir pour le croire

Le logiciel AfiFarm est aussi d’un précieux secours pour le tarissement des vaches. Ruben pratique le tarissement groupé et le suivi groupé pendant la gestation. Cette façon de procéder est la meilleure manière de conserver la hiérarchie et de faire fonctionner au mieux la détection du vêlage qu’il utilise toujours. «Au départ, j’étais plutôt sceptique: je voulais le voir pour le croire. C’est pourquoi j’avais installé des caméras, craignant que la détection des vêlages soit défaillante. En réalité, cette détection fonctionne fort bien. Si je reçois un signal d’alarme sur mon smartphone, je sais qu’il me reste une heure pour aller contrôler sur place.

La surveillance et le suivi de son étable, Ruben les fait donc au moyen de son smartphone. Pour avoir une vision plus détaillée des chiffres, le jeune éleveur se plonge dans son ordinateur. «Je vérifie bien sûr le niveau de production laitière du moment, mais je remonte aussi au niveau de production à 10 jours, à 100 jours et à 305 jours. De la même façon, je suis les inséminations sur mon ordinateur.»

Ruben Rommel: «Je voulais optimaliser l’exploitation, tout en laissant toutes les options ouvertes pour l’avenir»

Par ailleurs, AfiFarm permet à Ruben de suivre l’efficacité de la préparation et de la traite, le stress des vaches qui provoque la rétention de lait, la durée d’accrochage. Bref, le système donne également un aperçu limpide du confort des vaches.

Le rapport indique que l’éleveur détient probablement un certain nombre de vaches réticentes à se laisser traire. Ruben: «C’est exact. Ma mère, qui est très attachée aux vaches, s’occupe de la salle de traite. Même si certaines vaches se montrent difficiles, ma mère préfère les garder plutôt que de s’en séparer. Sa réponse: j’ai le temps, donc je peux m’en occuper.»

 

Ruben et Fullwood Packo

L’installation de traite, le tank à lait et le premier logiciel de management proviennent de Fullwood Packo. En 2018, Ruben a opté pour une accélération numérique qui a porté ses fruits. «Mon but est d’être très réactif. Si l’on se base uniquement sur ses propres perceptions, on risque de passer à côté de certaines choses. Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir m’appuyer sur une technologie dans laquelle j’ai confiance et qui me permet de savoir ce qui se passe dans mon troupeau. Qui plus est, notre ferme a gagné en performance, en productivité et en suivi des vaches. En même temps, je ne suis pas en train de m’enfermer dans une voie pour les prochaines années. J’ai encore la possibilité d’aller dans toutes les directions.»


L’exploitation de Ruben et de ses parents

  • Nombre de vaches laitières
    • 100 vaches laitières, propre élévage
  • Autres speculations
    • Porcs à l’engrais, cutures, légumes
  • Fullwood Packo Technologie
    • Salle de traite en épi (2×8) 50°, initialement le programme de management Crystal, aujourd’hui AfiFarm 5.2; tank refroidisseur de 8 200 l (un plus grand, de 15 000 l, a été commandé)
  • Etable des vaches laitières
    • Etable construite en 2006, optimalisée en 2018

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