Dans le cadre du projet ‘empreinte eau’, le CRA-W développe des approches qui ont pour objectif de quantifier la consommation d’eau des exploitations agricoles. D’autres projets de recherche visent à aborder les aspects qualitatifs de cette consommation.
«Le secteur agricole, de par son activité, peut contribuer à la raréfaction de l’eau, via notamment l’irrigation, mais également à une détérioration de sa qualité suite, par exemple, à l’application de produits de protection des plantes ou de fertilisants», lit-on dans l’édition d’automne de la lettre d’information du CRA-W.
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Pour la consommation d’eau, on évalue par modélisation, les quantités entrantes et sortantes de l’exploitation. On prend en compte les processus biologiques (évapotranspiration) et les transferts d’eau via les produits achetés et vendus (eau du réseau, aliments du bétail, lait commercialisé, etc.).
Ce programme de recherche implique la participation d’une vingtaine d’agriculteurs qui s’interrogent sur les effets de leurs activités sur la question de l’eau. Equipés de compteurs d’eau, ces agriculteurs enregistrent leurs pratiques et leurs consommations. «Ils participent ainsi à l’élaboration d’un référentiel de consommation d’eau du réseau de distribution et/ou prélevée directement dans le milieu», écrit Michaël Mathot, coordinateur du projet. Cette collaboration avec les agriculteurs permet de s’assurer de la cohérence entre la modélisation et le terrain et aussi d’identifier les pratiques favorisant un usage raisonnable des ressources en eau.
«Cette démarche permettra, dans le futur, l’établissement de références relatives aux consommations en eau par le secteur et de conseiller ce dernier quant aux leviers d’amélioration potentiels en fonction de l’orientation technico-économique considérée.»
Info: m.mathot@cra.wallonie.be