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Shredlage: taux d’urée plus faible

Dans une part moyenne de maïs dans la ration, soit cinq kilos de matière sèche, le maïs Shredlage ne présente pas d’avantages significatifs en termes de production de lait, de durée de rumination, de pH ruminal, de consistance des bouses ou encore de saturation de la panse. Par contre, le taux d’urée dans le lait s’avère sensiblement plus faible.

Telles sont les conclusions d’un essai mené aux Pays-Bas l’hiver dernier sur du maïs Shredlage, à l’initiative de ForFarmers et avec le concours notamment d’un agent Claas et de Semex.

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Cet essai a été réalisé sur deux lots de vaches laitières au profil similaire. A l’issue de l’essai, aucune différence notable n’a été observée en ce qui concerne la production de lait, la durée de rumination, le pH ruminal, la consistance des bouses, la saturation de la panse. Mais la ration comprenant du maïs ensilé Shredlage a permis d’obtenir un taux d’urée dans le lait sensiblement plus bas, de l’ordre de 1 mg/100 g de lait.

Rappelons que Shredlage est un nom de marque désignant une pièce brevetée dans une ensileuse, à savoir un éclateur de grains. Cette méthode d’ensilage du maïs, développée aux Etats-Unis à partir de 2010, a pour but d’obtenir davantage de longueur dans le maïs. Avec une ensileuse conventionnelle, la longueur maximale des brins est de 13 mm. Le procédé Shredlage permet d’obtenir des longueurs de 19 à 21 mm. La différence principale entre l’ensilage conventionnel et le Shredlage est que le maïs ensilé par cette dernière méthode est plus long et que le grain est éclaté de manière plus intensive.

On sait que du maïs haché en brins plus longs a un effet positif sur la fermentation, mais une ensileuse classique ne le permet pas. Elle éclate donc insuffisamment le grain, ce qui se solde par davantage de résidus dans l’auge.

Le technique du Shredlage se traduit par des brins plus longs et une autre méthode de conditionnement de la matière, dont les grains. Le rouleau qui aplatit le grain est conçu de telle sorte qu’il étire davantage le fourrage. Les fragments végétaux ne dépassent pas l’épaisseur de 4,75 mm, mais peuvent atteindre une longueur de 26 mm. Certains essais ont permis d’observer des brins de 30 mm de long.

Source: Melkveebedrijf, le 25 juillet 2017

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