Pour obtenir un lait de veau équilibré et digeste, il est essentiel de connaître avec précision les besoins nutritifs de l’animal (énergie, protéines, vitamines, minéraux) et ce qu’on peut apprendre du lait de vache. Il faut également étudier soigneusement (la qualité des) matières premières. Cet article se penche sur la bonne composition du lait de veau.
Les protéines contribuent grandement à la croissance des veaux et le lait de veau en contient de 20 à 28 % par kilogramme. Les protéines du lait de veau peuvent être laitières ou végétales. Les sources de protéines laitières les plus couramment utilisées sont le lait écrémé et le lactosérum en poudre. Si presque toutes les protéines laitières se digèrent facilement, la digestibilité des protéines végétales est beaucoup plus variable.
Excès ou carence en protéines
Il est essentiel que le lait de veau présente une teneur adéquate en protéines: un apport insuffisant ralentirait la croissance tandis qu’un excès augmenterait le risque de troubles digestifs. Comme les protéines coûtent cher, il faut donc les doser correctement. Trouw Nutrition a mené diverses études sur la teneur en protéines. La conclusion est sans appel: à quantité égale de lait de veau, un apport en protéines supérieur à 22.5% n’accélère pas la croissance (tableau).
Les graisses non digérées augmentent le risque de diarrhée
En marge des sucres, les graisses constituent une source d’énergie essentielle à la croissance du veau, mais à une teneur optimale. Il est question non seulement de la quantité de graisses, mais aussi la taille des particules.
La matière grasse du lait de vache est constituée de petites particules de graisse de 1 à 10 μ (1 μ = 0,000001 m). Cette taille favorise la digestion. Du lait de veau facile à digérer doit être composé de petites molécules de graisse homogènes. Les graisses non digérées augmentent le risque de diarrhée.
Trouw Nutrition garantit un concentré homogène de molécules de graisse fait de très petites particules, de quoi favoriser la digestion du lait de veau, en garantissant la stabilité du lait en solution et des équipements (seaux et mélangeurs) propres.
L’inconvénient d’un taux de lactose trop élevé
Les laits de veau contiennent généralement entre 40 et 45 % de lactose par kg MS. Le lait de vache présente une teneur en lactose plus faible, généralement de l’ordre de 35 % par kg MS.
Une étude de Trouw Nutrition montre que des niveaux de lactose plus élevés entraînent une pression supplémentaire sur l’intestin et donc une augmentation des risques de digestion sous-optimale. Cela est dû à l’effet du lactose sur l’osmolalité. C’est-à-dire: la quantité de particules de sucres et de minéraux dissoutes dans une concentration. Un niveau élevé de lactose (et donc une osmolalité élevée) signifie que l’eau est attirée vers la zone contenant beaucoup de particules dissoutes, en provenance de la zone en contenant peu (illustration).
L’osmolalité correcte, pour des intestins en meilleure santé
Lorsque le veau ingère du lait à forte osmolalité, l’eau est «extraite» du reste du corps et attirée dans les intestins. Cela affaiblit la paroi intestinale et retarde la guérison en cas de diarrhée. Il est donc capital de trouver l’osmolalité correcte. La quantité de sucres et de minéraux et la concentration de lait de veau par litre d’eau sont déterminantes.
Le niveau d’osmolalité idéal est inférieur à 400 mOsm/kg. Un chiffre dont tiennent compte la nouvelle composition et le dernier schéma alimentaire du lait de veau Sprayfo Delta. En plus d’un changement de la quantité de sucre, la quantité de minéraux a aussi été adaptée.
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