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Réduction des émission de méthane chez les bovins grâce à une alimentation modifiée

À partir du 1er janvier 2024, chaque membre de la Belgian Feed Association (BFA) appliquera au moins une mesure approuvée de la convention sur les émissions entériques à 10 % des aliments pour bétail produits à l’intention des clients flamands. Avec cet engagement collectif, le secteur de l’alimentation animale prend la tête de la réduction des émissions de méthane dans l’élevage bovin.

Suite à l’Accord de Paris sur le climat, BFA s’est engagée en 2019 – avec le gouvernement, des chercheurs et une dizaine de partenaires de la chaîne issus de l’industrie flamande de l’agriculture, des produits laitiers et de la viande – à réduire les émissions de méthane chez les bovins de 26 % d’ici 2030 (par rapport à 2016). Cet engagement s’est traduit par la Convention Émissions Entériques des Bovins 2019-2030, signée par toutes les parties concernées.

Ces dernières années, sous la direction de BFA, des efforts considérables ont été déployés pour mettre au point des mesures dites d’alimentation. La ration du bétail flamand est modifiée de manière à affecter le processus digestif de la vache, ce qui lui permet de produire moins de méthane. Par exemple, l’administration de graines de lin extrudées/expansées ou l’ajout de l’additif 3-NOP dans l’alimentation concentrée réduit la formation de méthane chez les vaches laitières en lactation. Entre-temps, 11 mesures relatives à l’alimentation animale ont été approuvées par le comité scientifique.

Un effort collectif pour réduire les émissions de méthane

Plusieurs mesures étant disponibles, BFA a décidé de prendre un engagement collectif avec ses membres : “Chaque membre de BFA appliquera au moins une mesure approuvée de la convention sur les émissions entériques à 10 % des aliments pour bétail produits pour le bétail flamand d’ici 2024”, explique Katrien D’hooghe, directrice générale de BFA.

Mettre l’accent sur une production d’aliments pour animaux plus durable

Cependant, de telles mesures d’alimentation augmentent le coût de l’aliment. Les éleveurs qui appliquent une mesure alimentaire peuvent donc compter sur un financement (partiel) gouvernemental via un éco-programme. «Le secteur belge de l’alimentation animale prend une fois de plus l’initiative de rendre la production animale encore plus durable», poursuit Katrien D’hooghe. BFA et ses membres travaillent en permanence pour atteindre les objectifs inclus dans la charte de développement durable BFA 2020 – 2030.

La Belgian Feed Association (BFA) informe, soutient et conseille ses membres : les producteurs belges d’aliments pour animaux. Avec ses membres, BFA oeuvre à
l’acceptation sociale générale de la production durable d’aliments pour animaux. Les 133 membres de BFA représentent environ 93 % de la production nationale. Les fabricants d’aliments composés pour animaux utilisent des matières premières de haute qualité et revalorisent chaque année environ 3,5 millions de tonnes de coproduits issus, entre autres, des industries alimentaire et des biocarburants, qui, sinon, finiraient en décharge.


Source – BFA