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Céréales: faible teneur en mycotoxines

Pour la dixième année consécutive, la BFA (l’Association professionnelle des fabricants d’aliments composés) a effectué un contrôle ciblé en vue de détecter la présence de mycotoxines dans les céréales, immédiatement après la récolte (Early Warning).

Au total, 539 échantillons ont été prélevés et analysés. Les céréales concernées sont le froment, l’orge, le seigle, l’avoine, le triticale et l’épeautre.

Les résultats ont montré que dans 79% des analyses, au minimum une mycotoxine a été détectée. Les résultats de déoxynivalénol (DON) est inférieur de 60 % de la limite de détection (la valeur la plus basse déterminée analytiquement) de 250 ppb. Pour la zéaralénone (ZEA), 95 % des résultats sont inférieurs à la limite de détection. Les taux d’aflatoxine B1, de fumonisine B1 et de fumonisine B2 sont tous inférieurs à la limite de détection. Pour la somme de T-2 et HT-2, 74 % des résultats sont inférieurs à la limite de détection.

«Les résultats des analyses de l’après-récolte confirment les résultats de la pré-récolte et concordent avec ceux de la moisson 2017», explique Yvan Dejaegher, directeur général de la BFA, ajoutant que la vigilance reste nécessaire, parce que la teneur en mycotoxine peut augmenter lors de la conservation. Dans un rapport détaillé, les résultats des analyses ont été comparés aux normes ou recommandations. «Grâce à ce monitoring, non seulement la destination des céréales est plus ciblée (alimentation animale, alimentation humaine ou biocarburant), mais les concentrations finales de mycotoxines pourront aussi être mieux estimées, par exemple pour les aliments composés pour animaux.»

Source: BFA, communiqué du 8 octobre 2018

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