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« En plus des économies de main-d’œuvre, nous produisons désormais du lait plus riche »

Dirk Aalbers a commencé sa quête d’un système de distribution d’aliments adapté en vue d’optimiser cet aspect de l’exploitation. Sur la base des coûts d’investissement et de l’efficacité du travail, l’éleveur a décidé l’année dernière d’automatiser l’alimentation. « Nous avons comparé différents automates d’alimentation. Sur la base du calcul global des coûts ainsi que d’autres facteurs, nous avons choisi le système de distribution Vector, qui convenait le plus à notre exploitation. De plus, ce système nous permet de bénéficier du dispositif MIA/Vamil. »

Dirk et Krista ont tous deux grandi à la ferme. Dirk parmi les vaches dans une ferme laitière à Kampen, et Krista dans une exploitation de grandes cultures dans l’extrême nord de Groningen. En 1999, Dirk a déménagé avec ses parents à Wedde pour y poursuivre l’activité agricole. Il y a trois ans, il a officiellement repris l’exploitation.

À la ferme, les 150 vaches de Dirk sont traites chaque jour dans la salle de traite. « Je trouve que c’est un travail merveilleux », dit Dirk avec enthousiasme. Dans le but d’optimiser l’alimentation et d’introduire une ration mélangée, l’agriculteur est passé à la distribution automatique d’alimentation l’année dernière. « Auparavant, je nourrissais les vaches avec un chariot doseur, mais les vaches faisaient toujours une sélection à l’auge », nous raconte Aalbers.

Bien appréhender les coûts

Pour déterminer quel automate d’alimentation était le plus adapté à leur situation, Dirk et Krista ont soigneusement étudié les coûts. Krista travaille hors de l’exploitation en semaine, en tant que conseillère dans un secrétariat agricole. Pour la reprise de l’entreprise, Dirk a combiné le travail sur l’exploitation avec un emploi dans le même bureau. « Cela nous donne à tous deux une bonne idée des coûts des divers investissements possibles », déclare Krista. « Grâce à mon travail, je vois passer de nombreuses situations semblables à la nôtre. »

Pour faire leur choix, ils ont comparé un certain nombre de systèmes. « Pour cela, nous avons comparé les coûts d’investissement d’une mélangeuse avec pelle, d’un chariot automoteur et d’un automate d’alimentation Vector, y compris sa cuisine d’alimentation », explique Dirk. « Il s’est avéré que le chariot automoteur était le plus cher – cette option a donc été mise de côté. Notre calcul a montré que la mélangeuse avec pelle représentait un investissement d’environ 100 000 euros, et un Vector avec cuisine d’alimentation 180 000 euros hors subventions.

Amortissement volontaire de 75% du montant d’investissement

Nous étions éligibles à la déduction fiscale pour investissement à petite échelle (kleinschaligheidsinvesteringsaftrek, KIA) pour les deux systèmes d’alimentation. Par ailleurs, l’achat du Vector ouvrait également des droits à la subvention aux jeunes agriculteurs (20 000 €) et au dispositif MIA & Vamil. Comme l’explique Dirk, « Avec le MIA (Milieu Investeringsaftrek – Déduction pour investissement environnemental), nous économisons plus de 20 000 euros d’impôts supplémentaires, et avec le dispositif Vamil, nous pouvons amortir volontairement, sur le plan fiscal, 75% du montant de l’investissement. Cela représente un avantage considérable. »

Au final, subventions comprises, la différence de coûts d’investissement entre les deux systèmes n’est que de 40 000 euros. « Les coûts d’investissement sont légèrement plus élevés avec le Vector, mais en fin de compte, il faut prendre en compte l’ensemble des facteurs en plus des coûts », déclare Aalbers. « Avec l’alimentation automatique, nous faisons des économies sur les coûts de diesel en plus des frais de main-d’œuvre. »

 

Un véritable changement de paradigme

L’éleveur qualifie le passage au système d’alimentation Vector de changement de paradigme. « La cuve de mélange du Vector n’est pas très grande, mais le robot fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 », explique Aalbers. « Les distributions et les repousses de fourrage à l’auge plus fréquentes signifient une alimentation plus fraîche et plus appétente, qui se traduit par une prise de matière sèche plus élevée. »

Avec ce tournant, Dirk constate également une différence dans le comportement et la santé des vaches. « Les teneurs en protéines et matière grasse ont augmenté, nous produisons donc un lait plus riche », dit-il avec satisfaction. « De plus, nous parvenons à maintenir la prise alimentaire des vaches pendant les périodes chaudes. Et la qualité du mélange empêhe les vaches de faire une sélection à l’auge ! »

« Nos vaches disposent en permanence d’une ration composée avec précision et parfaitement mélangée, ce qui signifie que le pic de fréquentation de l’auge qui suit la traite n’a plus lieu. L’avantage est que les vaches ont désormais immédiatement accès à des aliments frais lorsqu’elles quittent la salle de traite. »

 

Passage à l’ensilage en lasagne

Les aliments sont stockés derrière l’étable, non loin de la cuisine d’alimentation, qui se situe dans le hangar à côté de l’étable. Les lignes de transport sont ainsi raccourcies. « Avec le passage à l’alimentation mélangée, nous avons également commencé à réaliser des ensilages en lasagne. Cela nous permet d’assurer une vitesse d’alimentation suffisante et une ration plus constante, à plus long terme », explique Aalbers.

En automatisant les activités fixes liées à l’alimentation, Aalbers peut gérer son exploitation plus efficacement. « Cela offre beaucoup de flexibilité et, surtout, des économies de main-d’œuvre », déclare Dirk avec satisfaction. Il ajoute : «Je peux désormais diriger l’exploitation sans problème par moi-même. Maintenant, tout est équilibré. »

©Lely – Dirk en Krista Aalbers te Wedde

Données de l’exploitation

Dirk Aalbers vit avec sa femme Krista et son fils Ruben (1 an) à Wedde (province de Groningue). Son exploitation d’environ 150 vaches laitières et 65 jeunes bovins s’étend sur 74 hectares de terres (dont 19 hectares de maïs). Krista travaille comme conseillère dans un secrétariat agricole. Leur exploitation produit 1,4 million de litres de lait par an. La production moyenne annuelle glissante est de 9,543 kg de lait par vache, aux taux de 4,62 % de matières grasses et 3,61 % de protéines.

 

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