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Extension de l’indemnisation en cas de botulisme

MilkBE, l’organisation de branche de la filière lait, a étendu les modalités d’indemnisation en cas de botulisme, limitée jusqu’à présent à l’indemnisation du lait détruit, à un règlement en faveur des éleveurs laitiers confrontés à une mortalité de plus de 30 % de leurs vaches laitières.

Pour rappel, le botulisme est provoqué par les spores et les toxines de la bactérie Clostridium botulinum, présente notamment dans les cadavres d’oiseaux qui aboutissent dans les fourrages. Toutes les exploitations sont susceptibles d’être confrontées au botulisme, avec des conséquences potentiellement très graves.

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Lors d’une contamination au botulisme, le lait doit être détruit. Une indemnisation est prévue dans ce cas, laquelle était autrefois réglée par le Fonds sanitaire Lait. Depuis le début de l’année 2019, cette compétence, ainsi que celle du monitoring des contaminants, a été reprise par l’organisation de branche MilkBE. Pour ce faire, un prélèvement de 0,0355 euro/1.000 litres (hors TVA) est appliqué sur la facture de lait. Mais il s’agit d’une opération blanche puisque la contribution au Fonds sanitaire Lait a été réduite d’un montant identique.

Prélèvement supplémentaire à partir du 1er septembre

En cas de forte mortalité dans une exploitation laitière, MilkBE a désormais prévu une indemnisation. C’est pourquoi, à partir du 1er septembre prochain, interviendra un prélèvement de 0,03 euro/1.000 litres (hors TVA) sur la facture de lait. Pour une exploitation qui produit 600.000 litres par exemple, cela reviendra à un coût de 18 euros par an.

Seules les vaches laitières sont concernées, pas le jeune bétail

Ceci dit, l’intervention dans l’indemnisation n’est prévue que pour une exploitation ayant un taux de mortalité de plus de 30 % de ses vaches laitières. Autrement dit, l’indemnisation ne concerne pas le jeune bétail. Une exploitation qui a fait face à une telle situation peut introduire un dossier auprès de MilkBE. Dans la procédure de calcul de l’indemnisation, il est tenu compte d’une franchise et d’un montant maximal de 115.000 euros alloué par exploitation. Chez MilkBE, on ajoute que les exploitations qui souhaitent une couverture totale du risque peuvent se tourner vers un assureur.

S’agissant du financement de MilkBE, ajoutons que l’industrie laitière versera une contribution supplémentaire de 0,02 euro/1.000 litres (hors TVA) pour renforcer le secrétariat de l’organisation de branche qui devrait disposer d’un équivalent temps plein.

Source: MilkBE, le 10 juillet 2019

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