Parmi les différents sujets abordés dans l’édition de septembre de Lait & Elevage figure un article qui nous rappelle l’importance du colostrum pour le veau («Le colostrum d’abord, le reste suivra», pp. 10-11).
A la naissance, les veaux présentent une résistance insuffisante. Il leur faut donc impérativement du colostrum pour passer sans encombres les premiers mois de vie. En cas d’ingestion trop faible de colostrum, les veaux sont beaucoup plus sensibles à diverses pathologies, ce qui se traduit souvent par une mortalité plus élevée. Par ailleurs, les veaux ayant eu trop peu de colostrum traîneront ce handicap tout au long de leur vie, notamment par une croissance plus lente et une production plus faible. Souvent ces animaux doivent être réformés précocement.
Ce texte aborde différents aspects: qu’est-ce que le colostrum? Comment en améliorer la qualité? Comment administrer correctement le colostrum? Quelle quantité donner, comment et quand? Comment conserver le colostrum dans les meilleures conditions? En substance, la gestion du colostrum repose sur cette règle: le colostrum doit être frais, il doit être donné rapidement, souvent et en quantité suffisante.
Etant donné que le système de défense du veau est inachevé à sa naissance et que celui-ci n’est opérationnel qu’à partir de 2 à 3 mois, le colostrum est donc d’une importance vitale. Sur le terrain, on constate pourtant de fréquentes lacunes en la matière. D’autre part, le colostrum doit être manipulé très soigneusement pour éviter toute contamination. La gestion du colostrum ne peut être séparée de l’environnement du veau.