Le croisement industriel consiste à utiliser des taureaux de races à viande sur des femelles laitières en vue d’augmenter le revenu généré par la viande grâce à une meilleure valorisation commerciale des veaux. La race Blanc-Bleu belge est particulièrement intéressante pour ce type de croisement. L’édition de février de Lait & Elevage (pp. 18-21) y consacre un volumineux dossier.
Les éleveurs laitiers gagneraient à mieux raisonner son utilisation car, bien pratiqué, le croisement industriel est une source de revenu non négligeable, surtout s’il est combiné avec les nouvelles biotechnologies, comme le sexage.
La race Blanc-Bleu belge est particulièrement performante pour le croisement industriel car elle améliore la conformation viandeuse des veaux tout en préservant la facilité de vêlage. Utiliser des taureaux de robe blanche a l’avantage de produire des veaux de robe bleue, une couleur que la filière associe à une bonne croissance et à une conformation bouchère supérieure.
Choix du taureau et des femelles
Un premier point concerne la valeur bouchère des veaux produits et l’absence de difficultés de vêlages. Les reproducteurs Blanc-bleu belge sont particulièrement performants de ce point de vue.
S’agissant du choix des femelles, Il faut éviter de pénaliser le potentiel génétique du troupeau. Le croisement doit donc être réservé à des vaches de moindre valeur génétique. Il doit idéalement être accompagné d’un programme de sélection associant contrôle des performances (contrôle laitier) et conseil d’accouplement afin d’isoler les moins bonnes vaches destinées au croisement et de choisir des géniteurs Holstein pour les vaches et génisses les plus productives.
D’autres aspects abordés dans ce dossier: l’intérêt des paillettes sexées et le recherche d’une meilleure valorisation des veaux croisés.
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