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Parts de marché des tracteurs en Belgique en 2023

La fédération professionnelle Fedagrim a publié en janvier des chiffres sur les parts de marché des tracteurs pour l’année 2023. Le nombre total d’immatriculations de tracteurs de plus de 50 ch varie au fil des ans, mais on observe une tendance à la baisse au cours des trois dernières années (de 2196 en 2021 à 1841 en 2023).

Le pourcentage de distribution des différentes marques varie également, ce qui indique des changements de popularité. 2021 a été une année très exceptionnelle, tant pour les -50 que pour les +50 ch. En 2024, il sera intéressant de voir si les tracteurs de +50 ch reviennent aux alentours de 2 000 unités et si les tracteurs de -50 ch reprennent le rythme normal de 1 000 unités. La Flandre occidentale (19,29%) reste la province agricole par excellence en termes de nombre de tracteurs immatriculés. Les deuxième et troisième places sont occupées par la Flandre orientale et Anvers.

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John Deere se renforce dans la catégorie des tracteurs de plus de 50 ch

Parmi les tracteurs de plus de 50 ch, John Deere a enregistré une croissance régulière en chiffres absolus et en pourcentage au cours des deux dernières années. New Holland n’a pas réussi à retrouver les chiffres de 2021 en 2023. Les marques Fendt, Deutz-Fahr et Case IH affichent des chiffres généralement stables, avec quelques fluctuations dans la représentation en pourcentage.

Nous constatons une baisse générale du nombre d’immatriculations de tracteurs de moins de 50 ch au fil des ans. Des marques comme Solis, Iseki et Kubota continuent de dominer le marché. Certaines marques affichent des fluctuations importantes de leur part de marché. Nous voyons clairement ici les dernières séquelles de l’ère Corona, où la disponibilité d’un certain type de tracteur était un facteur explicatif majeur de la part de marché. Détail important : beaucoup de ces tracteurs ne sont jamais enregistrés auprès de la DIV.

2021 année exceptionnelle

2021 a été une année record absolue. Après cette année, on observe une tendance à la baisse. L’année 2021 s’explique par une demande exceptionnelle suite à la crise du corona. La tendance à la baisse en 2022 et 2023 montre que le résultat de 2021 a partiellement saturé le marché. Nous lions une deuxième explication de la tendance à la baisse à l’incertitude juridique créée par les périls azotés. En 2024, il faudra attendre pour voir si le marché revient à la normale. L’ambiance parmi les agriculteurs à Agribex était déjà enthousiaste. Le fait que cela se traduise par des investissements dépendra principalement de l’évolution du dossier de l’azote. En tant que secteur de la mécanisation, nous attendons donc avec impatience un cadre juridiquement stable.


Source – Fedagrim