ActualitéNewsletter

Qualité du lait en 2016: un taux cellulaire défavorable

Le Comité du Lait consacre une partie significative de son rapport d’activité 2016 à la qualité du lait. On y apprend notamment que le taux cellulaire a augmenté par rapport à l’année précédente.

En 2016, le nombre de producteurs contrôlés, livrant du lait entier, du lait écrémé ou les deux types de fournitures à un ou plusieurs acheteurs était de 3.087, soit un recul de 5,1 % par rapport à 2015. La quantité de lait collecté en 2016 dans les exploitations wallonnes a diminué de 6 % par rapport à 2015 et de 7, 7 % par rapport à 2014 pour se situer à 1.195.601.351 litres. La moyenne par exploitation wallonne était de 387.354 litres.

Pub



S’agissant des germes totaux, 93,68 % des résultats étaient inférieurs à 100.000 germes/ml. La moyenne géométrique des résultats effectifs s’établit à 19.300 CFU (Colony Forming Unit) par ml. En cellules somatiques, le pourcentage de résultats à moins de 400.000 cellules/ml est 88,1 %, ce qui est légèrement inférieur à 2015 (89,0 %) et 2014 (89,3 %) Le prix du lait et le printemps particulièrement pluvieux ont eu un effet très négatif sur les taux cellulaires en 2016. La moyenne géométrique de tous les résultats effectifs est de 232.600 cellules par ml.

Dans 0,04 % des analyses, des substances inhibitrices ont été détectées. En 2016, deux exploitations on été interdites pour cause de présence de substances inhibitrices.

Pour ce qui est des coliformes, 58,4 % des résultats effectifs se sont révélés inférieurs ou égaux à 50 coli par ml. En raison des conditions climatiques très pluvieuses en juin, les moins bons résultats ont été obtenus à cette période. La moyenne géométrique des résultats effectifs se situe à 34,4 par ml.

Le pourcentage de producteurs n’ayant obtenu aucun point de pénalisation sans les substances inhibitrices sur l’ensemble de l’année 2016 était de 67,9 %, soit un peu moins qu’en 2015 (68,6 %). 6.152 points de pénalisation hors substances inhibitrices (6.163 en 2015) ont été attribués en 2016. Le pourcentage le plus élevé est constaté pour les cellules (65,34 %). Viennent ensuite les germes pour 31,78 % et la cryoscopie (2,88 %).

Un mot enfin sur les résultats en matière grasse et en matière azotée: la moyenne arithmétique de tous les résultats attribués aux producteurs (lait entier et écrémé) est de 39,98 g/l en matière grasse (idem en 2015) et de 34,27 g/l en matière azotée (34,39 en 2015). En 2016, le taux d’urée se situait à une moyenne de 210 mg/l, contre 214 en 2015.

Source: Rapport d’activité 2016 du Comité du Lait

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *