Jusqu’à présent, la Belgique a été épargnée par la langue bleue. Pourtant, la vigilance reste de mise, puisqu’un cas s’est déclaré en France, à environ 85 km de la frontière. C’est pourquoi l’AFSCA recommande chaudement de faire vacciner préventivement son cheptel contre la langue bleue de sérotype 8. Le Fonds sanitaire mettra suffisamment de vaccins gratuitement à disposition.
La vaccination protège l’animal pendant au moins un an. Les animaux qui auront été vaccinés cet hiver seront donc protégés au cours de la prochaine saison de pâturage, lorsque les vecteurs de la maladie (les moucherons) qui répandent le virus seront actifs. Les éleveurs qui souhaitent protéger leur troupeau contre ce virus peuvent contacter leur vétérinaire pour la vaccination.
Avec la campagne de vaccination qui avait débuté au printemps 2016 – suite aux infections constatées en France -, on considère que 30 % environ de notre cheptel bovin est protégé. Malgré cela, le risque que le virus surgisse chez nous n’est pas négligeable, soit en raison de l’apparition des moucherons, soit avec l’introduction d’animaux provenant des zones à risque autour des foyers de langue bleue. Ces animaux doivent être vaccinés suffisamment longtemps avant leur départ pour éviter qu’un animal infecté apporte le virus.
Un animal correctement vacciné est protégé contre l’infection. Si des zones de restriction devaient être établies en Belgique, un animal vacciné pourra être commercialisé depuis une zone de restriction vers les zones où il n’y a pas de restriction. Ce ne sera pas le cas pour une bête non vaccinée.
Source: DGZ, le 20 janvier 2017